Carte d'identité
Derniers potins
Dim 2 Juil - 11:20 par Lucie Rosebourg
Dim 25 Juin - 11:10 par Lucie Rosebourg
Jeu 22 Juin - 17:07 par Lucie Rosebourg
Jeu 22 Juin - 16:57 par Lucie Rosebourg
Mer 21 Juin - 2:47 par Invité
Mer 14 Juin - 7:56 par Lucie Rosebourg
Lun 12 Juin - 22:25 par Lucie Rosebourg
Dim 11 Juin - 20:41 par Lucie Rosebourg
Dim 11 Juin - 19:52 par Lucie Rosebourg
Derniers events
Rumeurs
Qui visite Paris ?
Il y a en tout 2 utilisateurs en ligne :: 0 Enregistré, 0 Invisible et 2 Invités
Aucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 37 le Mer 19 Oct - 9:15
Aucun
Le record du nombre d'utilisateurs en ligne est de 37 le Mer 19 Oct - 9:15
Andréas d'Ainval (fini)
Andréas d'Ainval
Andréas d'Ainval
Icône :
Messages :
3
Points :
0
Date d'inscription :
27/10/2022
Andréas a conscience de son statut particulier. Il sait à propos des vampires. Un peu. Il sait à propos de l’Eglise, dans les grandes lignes. Il sait que ce sont certainement des chasseurs qui sont à l’origine de la disparition de sa mère. Il s’imagine que son père n’est pas tout blanc dans cette histoire. Il se doute qu’il ne vivra pas la même vie que des humains. Il sait quelles sont ses capacités ; bien que plus faibles – de ce qu’il a compris – par rapport à d’autres personnes comme lui. Il espère qu’il sera toujours à l’abri.
Certains veulent être utilisés par toi.
Ses yeux jaunes sont simplement immanquables. Et il est difficile d’en donner la raison n’est-ce pas ? Alors il prétend être atteint d’une maladie – de la jaunisse – qui expliquerait la coloration inhabituelle de ses yeux. Les badauds du coin ne savent pas qu’un ictère est aussi synonyme d’une peau à la teinte jaunâtre, alors il en profite. À l’inverse même, sa peau est d’une pâleur excessive. Il fait comme il peut pour repousser les avances non désirées.
Certains veulent t'abuser.
L’espoir le porte comme des ailes de cire. Il en est pétri, pour lui-même comme pour les autres. Les bonnes intentions débordent de lui comme d’une casserole qu’on aurait laissée trop longtemps sur le feu. Mais les ailes de cire brûlent lorsqu’elles s’approchent trop près d’une source de chaleur. Elles se consument. Andréas est de ces âmes-là, facilement corruptibles si l’on presse les bons boutons.
Et puis la cire, une fois liquide, se solidifie à nouveau. Le même procédé se réitère. La situation recommence.
Certains veulent être maltraités par toi.
Des âmes en perdition, Paris en compte des centaines. Des milliers. Andréas ne sait pas pourquoi, mais certaines sont attirées par lui. Par son port altier, dont il n’a pas conscience, qui trahit comme une lumière au milieu d’un lac une naissance autre que dans les bas quartiers. Par son air sévère, hérité de son père, dont il n’arrive à se défaire. Par son cache-œil qui a assombri les traits de son visage, le rendant digne des pamphlets que l’on croise dans les ruelles sombres.
Et pourtant, ce n’est pas ce qui le trahit le plus. Son visage atypique se noie dans la foule parisienne avec l’aisance d’un charognard qui s’incrusterait au buffet d’un carnivore. Andréas est de ceux qui se fondent dans le décor. Seulement, son âme est aussi resplendissante que les lampadaires solitaires des rues excentrées, attirant une foule éclectique et parfois malfamée. Les papillons s’agglutinent autour de la lampe jusqu’à que cette dernière disparaisse, noyée par la masse.
Il a une valise pleine de rêves.
La panacée est une chimère créée par l’homme pour le motiver à avancer, à chercher. À continuer. De ses mains tachées par la couleur des plantes qu’il prépare, il veut faire le bien, tel un apôtre qui répandrait la parole divine. Mais sa volonté s’est heurtée à d’autres, complètement hermétiques ou bien simplement réalistes. Tout le monde n’accepte pas la facilité lorsqu’elle est offerte. Lui-même ne l’accepte pas alors qu’il est le premier à la prôner devant autrui. La mort est une réalité, le rêve le trompe-l’œil de la vie.
Il est dans une ville faite de mensonges.
Sa vie ne s’est jusque-là révélée être qu’un simulacre. Il s’est persuadé de n’être qu’un humain normal. Une vie humaine est fragile ; il n’aurait pas survécu à son agression s’il n’avait pas été un dhampire. Contre sa volonté, il a compris qu’il n’était pas comme les autres. Alors il a voulu se convaincre qu’il était bien un vampire. Il a cherché des congénères, des amis. Puis il s’est fait remettre à sa place, parce qu’il ne serait jamais de ce monde-là.
Andréas s’imagine désormais exister pour les autres, car les autres ne veulent pas de lui. Il ne s’impose pas, se laisse porter, docile dans la douleur, silencieux dans l’acceptation. Un jour, son oncle lui a dit qu’il fallait beaucoup de courage pour dire non quand on n’y était pas obligé. Il en a compris le sens lorsque son père lui demanda pour la dernière fois s’il souhaitait revenir quelques semaines au domaine familial. La lettre n’avait fait que quelques lignes, griffonnée par la main du majordome. Sa réponse, à lui, avait pris plusieurs paragraphes, rédigée après des heures de réflexions par une main déterminée mais tremblante.
Il a vécu d’abord pour sa mère, puis son père avec de mauvais résultats, pour enfin porter son attention sur son oncle. Désormais, il est seul.
Étonnamment expressif || se laisse porter par ses émotions || par la vie || est connu pour être une girouette || sentimentalement parlant || parle d’une voix grave || sourit beaucoup trop souvent || même lorsque le cœur n’y est pas || surtout quand il n’y est pas || porte souvent une main à son côté droit du visage || signe d’une gêne || habile de ses mains || tachées par les nombreuses préparations qu’il travaille || a la main verte avec les plantes || excellente connaissance du bestiaire floral || porte régulièrement des gants lorsqu’il est dehors || incroyablement pugnace lorsqu’il se croit dans son bon droit || regrette l’attention que les gens lui portent || mais leur accorde une confiance démesurée || pas totalement crédule || a toujours une oreille qui traîne ||littéralement a une très bonne audition || n’hésitera jamais à rendre service || ne fait pas la différence entre vampire et humain puisqu’eux la font || est de ceux qui arrondiront toujours les angles pour ne pas blesser || se ruine à boire du thé acheté à prix fort dans un autre quartier
Personne ne retient la date de sa naissance.
1857 || Andréas joue dans les alcôves, entre les rideaux, dans le jardin. Tandis que son père l’effraie, sa mère est son havre de paix. Elle le cajole, l’encourage dans ses leçons d’escrime, dans ses cours, s’intéresse à ses histoires. On le dit un peu trop sensible, un peu trop simple. Mais elle le rassure, lui dit que lorsqu’il grandira, il deviendra fort et habile.
1857-1859 || Dans les couloirs se murmurent de sombres histoires. L’enfant a-t-il été conçu avant ou après le mariage ? Ses parents ne se parlent pas, feignent à peine. Dans les yeux de sa mère, l’amour se consume peu à peu, disparaît pour ne laisser que des cendres brûlantes. Elle se rend compte que la tendresse n’est que traîtrise, que son esprit est faible, qu’elle n’a aucune résistance contre lui. Son époux. Et elle comprend son but. Un enfant aux capacités supérieures, ce qu’elle lui a offert, et sur un plateau d’argent ; elle est une vampire, lui un humain. Elle se demande si c’est sa naïveté qui l’a perdu ou sa faiblesse d’esprit. Alors cet enfant, qu’elle a un peu aimé, se met petit à petit à incarner sa vulnérabilité. Cette erreur que personne, dans sa propre famille, ne lui pardonnera. Elle est partie délibérément, bravant les interdits, par amour – croyait-elle. Et puis tout s’effondre.
1859-1867 || Sa mère se volatilise, du jour au lendemain. Son havre de paix éclate, se brise en des dizaines de tessons tranchants qui s’étalent sur le sol. Les domestiques jasent. Son père ne lui jette que des œillades sévères. Dans ses leçons, ses résultats chutent drastiquement. Il n’y a plus personne pour lui murmurer des mots doux, pour lui dire ce qu’il deviendra plus tard. Les reproches deviennent des brimades ; les brimades, des coups. Alors Andréas fuit. Dans la campagne environnante, puis plus grand, dans la forêt. Il aime le calme.
Il est envoyé à Paris à la fin de l’automne.
1867 || Le passage de la Champagne crayeuse à la capitale est difficile. C’est un oncle qui est chargé de son éducation comme de son introduction dans les salons de la petite bourgeoisie parisienne. Andréas est docile. Il suit ses leçons, se laisse traîner dans les soirées et les rues, aux abords des grands bâtiments. Découvre le cimetière dit « de l’Est », aménagé en promenade. Est impressionné par toute cette verdure, en pleine ville. Se passionne pour ces plantes qui poussent au milieu des tombes. Il n’est pas effrayé. Un peu plus tard, un herbier atterri sur son lit.
1870 || Les stigmates de l’attaque, il les ressent encore dans sa chaire. Les ecchymoses ne sont plus là. Les vêtements tâchés de sang ont été jetés. Les os se sont resoudés. Les lourds rideaux de sa chambre sont de nouveau ouverts sur la rue. Seule sa vision est parfois encore floue. Son œil droit a disparu sous des bandes propres.
1873-1878 || Son père semble l’avoir oublié. Il réclame de moins en moins de nouvelles. Exige de moins en moins sa venue. Son fils n’est pas celui qu’il voulait voir devenir. On dit que le fils d’Ainval est timoré, frêle et sans aucun intérêt. Qui voudrait d’un malvoyant doublé d’un souffreteux ?
Pendant ce temps, Andréas s’épanouit. Privé du carcan familial et des attentes sociales – son oncle ne l’a pas retenu lorsqu’il refusa de dîner chez une autre belle famille – il se renseigne sur les herbes médicinales, se questionne. Passe plusieurs années auprès d’une vieille herboriste à Troyes. Expérimente, puis revient avec dans ses bagages plus de connaissances qu’il n’en a jamais retenu pendant ces interminables leçons.
1878-1884 || De marchand à la sauvette, il investit ses maigres économies dans une minuscule boutique d’où il prépare ses décoctions, ses cataplasmes et ses remèdes. Aidé par le seul membre de sa famille qui ne l’a pas renié, Andréas devient celui qu’il a toujours rêvé d’être.
L’herboriste est le soigneur du pauvre, de la populace. Les personnes qui viennent le voir n’ont bien souvent pas assez d’argent. Mais son cœur est bon. Trop, peut-être. Il veut aider. Il veut contenir l’océan dans ses paumes seules. Mais ces dernières sont trop petites, et pleines de fissures.
1884 || Son oncle est tué aux abords du cimetière du Père-Lachaise alors qu’il était parti lui chercher quelques plantes. Une simple course pour Andréas. Une petite cueillette pour dépanner. Lorsqu’il arrive sur les lieux, prévenue par la fille d’une cliente qui livre parfois des messages, le sang est partout.
Il est le seul héritier sur le testament.
Feuille de personnage
Age: 31 ans
Surnom/Titre: Le marchand aux plantes
Métier/Rôle: Herboriste
Rang: Rang actuel de ton personnage
Points de Vie: 10
Points d'Action: 1
Pouvoir/Arme: //
Inventaire:
Antonne Blancherose
Comtesse Albinos
Antonne Blancherose
Icône :
Messages :
22
Points :
120
Date d'inscription :
25/09/2022
Tu commences donc rang D. N'oublie pas de faire ta fiche de liens pour qu'on te connaisse un peu mieux, de techniques si tu veux taper. \o Des bisous !
Feuille de personnage
Age: 29 ans
Surnom/Titre: Comtesse Albinos
Métier/Rôle: Comtesse
Rang: D
Points de Vie: 30
Points d'Action: 3
Pouvoir/Arme: Malédiction noire
Inventaire:
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|