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[Flashback] The black sheep mistaken for a wolf. (feat. Barachiel & Hadrien & Lucie)
Jīnguó Lóng
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The black sheep mistaken for a wolf
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La vie était parfois pleine de surprises. Pas toujours bonnes, certes. Des jours comme aujourd’hui où mon travail consistait à m’occuper du corps d’un jeune Chasseur agressé il y a peu de temps par un vampire. Un incident qui n’était pas en ma faveur. Si je n’étais pas particulièrement anxieux en temps normal, il y avait bien quelques situations qui pouvaient me mettre dans des états de névrose ambiante. La Mort. Oui, c’était typiquement ce qui pouvait me faire perdre mes moyens. Vous devez sans doute trouver cela bien étrange venant d’un croque-mort. Et, en effet, je ne dirais pas le contraire. Mais plus spécifiquement, c’est de la mienne ou de celle de mes proches qu’il est question. Par la main d'un Chasseur. Comme je suis un vampire et que mon grand-père a été victime d’une Chasse contre notre nature, la paranoïa me prend souvent, lorsque je suis en présence de l’un d’entre Eux. Tous n’exécutent pas les vampires de sang-froid comme on écraserait un cafard. Quoique personnellement, je ne tuerais pas une forme de vie, même si elle est insignifiante aux yeux du commun des mortels.
Quoiqu’il en soit.
Non, ça n’était pas le corps de ce jeune chasseur à peine entré dans l’âge adulte qui me donnait la boule au ventre. Même si je pense que j’aurais vidé tout le contenu de mon estomac en croisant son corps dans la rue par hasard. Comme je travaillais, j’avais le contrôle sur cela, au moins. En fait, ce qui me serrait la gorge, c’était bien la présence de cette jeune femme aux cheveux d’albâtre, et de deux hommes aux cheveux roux. Des Chasseurs de hauts rangs, je présumais. Ils en imposaient beaucoup.
Alors je tentais de faire de mon mieux pour paraître le plus « humain » possible. Ma famille avait toujours vécu parmi les humains, alors cela devrait être naturel. Je le faisais tous les jours, après tout. Or, les personnes me côtoyant savent pertinemment que je suis particulièrement bancal quand il s’agit de jouer un rôle. J’étais tendu comme une corde… tendue. Je suis également peu doué en comparaison, en effet. Quoiqu’il en soit, je ne devrais pas autant m’inquiéter. Je n’avais pas de traits spécifiquement vampiriques. Mes oreilles étaient assez banales. Mes yeux également, si ce n’est leur aspect doré dans l’obscurité. Puis mes dents légèrement pointues ne se voyaient presque jamais, puisque je ne souriais que très peu.
Pourquoi tenaient-ils tant à rester là durant les quelques finitions précédent la cérémonie d’hommage ? Avaient-il des doutes quant à ma nature ? J’étais pourtant discret. Et pacifiste. Non, non. Il n’y avait pas de raison. Pourtant, j’avais mon pistolet dans ma veste au cas où les choses dérailleraient. Simple précaution, même si je ne m’en servais uniquement pour me défendre. Chose qui n’était pas encore arrivée, malgré mon quart de siècle d’existence.
Il était l’heure de faire une pause. Tout devrait être terminé dans une heure, si j’avançais bien. J’allais proposer quelque chose à boire aux trois Chasseurs en revenant à l’avant de l’agence. En essayant de paraître naturel. Le plus possible. Et peut-être que j’obtiendrai des informations sur le vampire qui avait attaqué le jeune homme. Je m’inquiétais beaucoup pour ma race, ces temps-ci. Les agressions étaient de plus en plus fréquentes. De notre part. Pourtant… J’étais bien placé pour savoir que nous n’étions pas des êtres sanguinaires de nature. Peut-être un peu accroc au sang, pour certains d’entre-nous. Mais nous n’en avions pas besoin pour survivre, que je sache. Je n’en avais jamais trop bu. Sauf lors de certaines liaisons… Et encore.
Une très grande prestance émanait d’eux. Surtout des deux plus âgés, qui, je présume, devaient avoir plus d’expérience. Quoique le plus jeune aux cheveux roux avait l’air d’être du genre à bien cacher son jeu. Après tout, malgré des apparences parfois juvéniles, les Chasseurs étaient extrêmement bien formés, d’après les quelques informations que j’avais pu obtenir. Enfin, je devais me lancer, parce que rester planté là à ne rien dire et à les dévisager de haut en bas n’allait pas me rendre bien sympathique.
« J’ai presque terminé. Nous serons à la cérémonie dans une heure. Désirez-vous boire quelque chose en attendant que je termine les quelques détails ? Je peux faire du thé ou du café. »
J’avais aussi une bonne bouteille quelque part. Oui, dans une morgue. Ne vous posez pas de questions. Ma sœur avait tendance à laisser son bazar n’importe où, alors que je n’étais pas certain que ça soit très correct de conserver de l’alcool dans une chambre froide.
Quoiqu’il en soit.
Non, ça n’était pas le corps de ce jeune chasseur à peine entré dans l’âge adulte qui me donnait la boule au ventre. Même si je pense que j’aurais vidé tout le contenu de mon estomac en croisant son corps dans la rue par hasard. Comme je travaillais, j’avais le contrôle sur cela, au moins. En fait, ce qui me serrait la gorge, c’était bien la présence de cette jeune femme aux cheveux d’albâtre, et de deux hommes aux cheveux roux. Des Chasseurs de hauts rangs, je présumais. Ils en imposaient beaucoup.
Alors je tentais de faire de mon mieux pour paraître le plus « humain » possible. Ma famille avait toujours vécu parmi les humains, alors cela devrait être naturel. Je le faisais tous les jours, après tout. Or, les personnes me côtoyant savent pertinemment que je suis particulièrement bancal quand il s’agit de jouer un rôle. J’étais tendu comme une corde… tendue. Je suis également peu doué en comparaison, en effet. Quoiqu’il en soit, je ne devrais pas autant m’inquiéter. Je n’avais pas de traits spécifiquement vampiriques. Mes oreilles étaient assez banales. Mes yeux également, si ce n’est leur aspect doré dans l’obscurité. Puis mes dents légèrement pointues ne se voyaient presque jamais, puisque je ne souriais que très peu.
Pourquoi tenaient-ils tant à rester là durant les quelques finitions précédent la cérémonie d’hommage ? Avaient-il des doutes quant à ma nature ? J’étais pourtant discret. Et pacifiste. Non, non. Il n’y avait pas de raison. Pourtant, j’avais mon pistolet dans ma veste au cas où les choses dérailleraient. Simple précaution, même si je ne m’en servais uniquement pour me défendre. Chose qui n’était pas encore arrivée, malgré mon quart de siècle d’existence.
Il était l’heure de faire une pause. Tout devrait être terminé dans une heure, si j’avançais bien. J’allais proposer quelque chose à boire aux trois Chasseurs en revenant à l’avant de l’agence. En essayant de paraître naturel. Le plus possible. Et peut-être que j’obtiendrai des informations sur le vampire qui avait attaqué le jeune homme. Je m’inquiétais beaucoup pour ma race, ces temps-ci. Les agressions étaient de plus en plus fréquentes. De notre part. Pourtant… J’étais bien placé pour savoir que nous n’étions pas des êtres sanguinaires de nature. Peut-être un peu accroc au sang, pour certains d’entre-nous. Mais nous n’en avions pas besoin pour survivre, que je sache. Je n’en avais jamais trop bu. Sauf lors de certaines liaisons… Et encore.
Une très grande prestance émanait d’eux. Surtout des deux plus âgés, qui, je présume, devaient avoir plus d’expérience. Quoique le plus jeune aux cheveux roux avait l’air d’être du genre à bien cacher son jeu. Après tout, malgré des apparences parfois juvéniles, les Chasseurs étaient extrêmement bien formés, d’après les quelques informations que j’avais pu obtenir. Enfin, je devais me lancer, parce que rester planté là à ne rien dire et à les dévisager de haut en bas n’allait pas me rendre bien sympathique.
« J’ai presque terminé. Nous serons à la cérémonie dans une heure. Désirez-vous boire quelque chose en attendant que je termine les quelques détails ? Je peux faire du thé ou du café. »
J’avais aussi une bonne bouteille quelque part. Oui, dans une morgue. Ne vous posez pas de questions. Ma sœur avait tendance à laisser son bazar n’importe où, alors que je n’étais pas certain que ça soit très correct de conserver de l’alcool dans une chambre froide.
Feuille de personnage
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The black sheep mistaken for a wolf
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Le ciel est ta demeure
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La vie est plus douce ailleurs
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Morgue
Inhumation
Chasseurs
Le noir était probablement la couleur qui représentait au mieux ce jour si funeste. Ils étaient trois dans cette morgue froide et insipide. La jeune femme aux cheveux blonds polaire portaient sur elle une robe qui ne mettaient pas en valeur sa pâleur. La tradition voulait que la jeune femme à peine âgée de 25 ans porte son uniforme de paladin spécialement conçu pour les cérémonies comme telles. Elle n'avait pas pris Croc du Dragon avec elle, mais un simple fleur attaché à la ceinture servant à la fois d'apparat et d'arme en cas d'attaque pendant cet enterrement. Elle avait également fait le choix de porter un voile en dentelle noire qui cachait ses traits du visage, laissant juste quelques apparition. Il était difficile de voir à travers cette dentelle légèrement ajourée ce qui se cachait là dessous. Était-elle triste ? Pleurait-elle ? Silence. On y voyait rien, on en savait rien. Après tout, il s'agissait là d'un de ses chasseurs qui gisait dans ce cercueil à leur vue.
Connaissant le Paladin de l'Albâtre et sa fierté légendaire, il y aurait fort à parier qu'elle restait là, digne et droite, que ce n'était pas la première fois qu'un jeune chasseur succombait lors d'une mission, qu'elle avait été formée pour savoir comment réagir face à la mort. Le Rubis et le Topaze qui l'accompagnaient pouvaient presque croire qu'elle était une poupée, tant elle ne disait pas grand mot, et tant elle était vide de...de quelque chose. Quoi ? Je ne sais pas. Mais elle était vide.
Tellement préoccupée par la situation désastreuse qui se trouvait face à eux, elle ava toutefois pu comprendre croque-mort était un vampire de part son comportement hésitant. Et puis de toute façon, même si elle le savait, elle ne lui aurait rien fait, ne s'attaquant qu'aux vampires qui posaient problème. Elle était d'ailleurs plutôt reconnaissante envers son travail effectué pour sauver les pots cassés et redonner à ce jeune homme décédé dans la fleur de l'âge une apparence potable aux yeux de sa famille et de son ancienne supérieure. Soudain, la poupée se mit à bouger le bras, la main couverte d'un gant noir venant se diriger avec prudence et hésitation vers celle de son ancien petit protégé. Malgré son caractère, elle était une vraie louve, et aimait par dessus tout ceux avec qui elle travaillait, ceux qu'elle formait et donnait de l'importance à chacun, dévoilant peut être une facette méconnue à ses confrères, sensible et maternelle.
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Vos éclats de rire ne sont plus que de vastes souvenirs dans une bouteille jetée à la mer divaguant sur les eaux agitées de ton esprit. Nul ne saurait lire au travers de tes iris abscons, mais en ce moment, tes pensées qui filent et défilent ne peuvent être plus claires et limpides que de l’eau de roche. La peine que tu ressens pour Thomas est d’une réalité qui te fait pâlir, elle n’est point le fruit des mensonges que ta langue volubile ne cesse de divulguer dans le but de soi-disant te protéger du monde extérieur.
Tu n’étais pas dans la même unité que lui, mais cela ne t'avait jamais empêché de le rejoindre lorsque vous aviez du temps libre. Tu l’avais trouvé faible lors de votre première rencontre, ce type dont on lisait les lignes avec une aisance déconcertante. Ses sentiments parlaient avant lui et dans un sens, ça avait le don de t’énerver. Dans ton esprit, ceux qui ne dirigeaient pas l’essence même de leurs actions n’avaient aucune chance de survivre en milieu hostile. Toi, tu étais déjà plutôt haut gradé dans la hiérarchie, du haut de tes dix-huit ans. Tu n’avais pas besoin d’écouter les conseils de quelqu’un qui venait de débarquer comme une fleur chez les chasseurs, de quelqu’un dont l’expérience au combat était dérisoire. Et pourtant, avec le temps, tu appris à écouter et à appliquer quelques-uns des conseils de cet homme dont la chevelure charbonneuse était toujours décoiffée. Petit à petit, tu lui accordas de l’importance, une petite place dans un coin de ton cœur. Vous deux, vous finissiez par réécrire ce monde comme vous l’entendiez après les entraînements du jour.
Malheureusement pour toi, mais surtout pour lui, il a été rappelé auprès du divin lors de votre dernière mission. Elle ne s’était pas bien déroulée et bon nombre de tes alliés perdirent la vie lors des combats sanglants que vous aviez menés. Pour Thomas, peut-être que ses sentiments beaucoup trop envahissants avaient fini par avoir raison de lui, mais tu ne lui souhaites pas. À présent, tu regrettes les pensées que tu as pu avoir lors de votre première rencontre, lorsque, pour la première fois, il te tendit sa main pour que la serre dans la tienne.
Dans le malheur qui vient de vous frapper, tu espères que tes prières silencieuses accompagneront les défunts sur le chemin qui les mènera auprès du tout puissant, qu’elles leurs serviront de guide le temps de leurs passage dans les limbes avant qu’ils n'atteignent la rédemption.
[...]
Les paroles de Lucie sonnent creux dans ta boîte crânienne, tu n’écoutes pas les paroles qu’elle adresse à ton ami dont les traits s’étirent dans une expression de paix factice. Le travail du croque-mort est impeccable, c’est comme si il connaissait Thomas au point de reproduire au détail près son faciès lorsqu’il priait le seigneur, quand la nuit tombait, plongeant alors votre monde dans l’obscurité.
Lorsque l’homme dont les mirettes ambrées ornées d’un fard à paupière d’un rouge vermillon se posent sur vos trois silhouettes vous propose un petit rafraîchissement, tu sautes sur l’occasion.
- Je prendrais un thé, s’il-vous-plaît.
Tu lui offres un petit sourire factice pour accompagner ta demande, illuminant ton faciès dont les traits angevins te rajeunissent, à ton plus grand dam.
Tu n’étais pas dans la même unité que lui, mais cela ne t'avait jamais empêché de le rejoindre lorsque vous aviez du temps libre. Tu l’avais trouvé faible lors de votre première rencontre, ce type dont on lisait les lignes avec une aisance déconcertante. Ses sentiments parlaient avant lui et dans un sens, ça avait le don de t’énerver. Dans ton esprit, ceux qui ne dirigeaient pas l’essence même de leurs actions n’avaient aucune chance de survivre en milieu hostile. Toi, tu étais déjà plutôt haut gradé dans la hiérarchie, du haut de tes dix-huit ans. Tu n’avais pas besoin d’écouter les conseils de quelqu’un qui venait de débarquer comme une fleur chez les chasseurs, de quelqu’un dont l’expérience au combat était dérisoire. Et pourtant, avec le temps, tu appris à écouter et à appliquer quelques-uns des conseils de cet homme dont la chevelure charbonneuse était toujours décoiffée. Petit à petit, tu lui accordas de l’importance, une petite place dans un coin de ton cœur. Vous deux, vous finissiez par réécrire ce monde comme vous l’entendiez après les entraînements du jour.
Malheureusement pour toi, mais surtout pour lui, il a été rappelé auprès du divin lors de votre dernière mission. Elle ne s’était pas bien déroulée et bon nombre de tes alliés perdirent la vie lors des combats sanglants que vous aviez menés. Pour Thomas, peut-être que ses sentiments beaucoup trop envahissants avaient fini par avoir raison de lui, mais tu ne lui souhaites pas. À présent, tu regrettes les pensées que tu as pu avoir lors de votre première rencontre, lorsque, pour la première fois, il te tendit sa main pour que la serre dans la tienne.
Dans le malheur qui vient de vous frapper, tu espères que tes prières silencieuses accompagneront les défunts sur le chemin qui les mènera auprès du tout puissant, qu’elles leurs serviront de guide le temps de leurs passage dans les limbes avant qu’ils n'atteignent la rédemption.
[...]
Les paroles de Lucie sonnent creux dans ta boîte crânienne, tu n’écoutes pas les paroles qu’elle adresse à ton ami dont les traits s’étirent dans une expression de paix factice. Le travail du croque-mort est impeccable, c’est comme si il connaissait Thomas au point de reproduire au détail près son faciès lorsqu’il priait le seigneur, quand la nuit tombait, plongeant alors votre monde dans l’obscurité.
Lorsque l’homme dont les mirettes ambrées ornées d’un fard à paupière d’un rouge vermillon se posent sur vos trois silhouettes vous propose un petit rafraîchissement, tu sautes sur l’occasion.
- Je prendrais un thé, s’il-vous-plaît.
Tu lui offres un petit sourire factice pour accompagner ta demande, illuminant ton faciès dont les traits angevins te rajeunissent, à ton plus grand dam.
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Fureur sourde Si les sens d'Albâtre étaient quelques peu émoussés en cette occasion, probablement un peu plus que d'habitude et un peu plus que ce qu'elle voulait le montrer, car il s'agissait d'un des siens. Pour le Rubis qui était allé chercher le corps drainé auprès de ceux même qui lui avaient donné le coup de grâce, l'acte du préparateur mortuaire n'avait aucun secret. De son introduction à ses gestes d'une précision et d'un respect profond malgré ses quelques hésitations, il n'avait pas trompé le paladin. Cependant, même si Barachiel savait, cette affaire n'avait rien à voir avec celle qui l'avait amené ici, et personne n'avait constaté de transgression de la part de ce vampire-ci, ainsi, il ne s'agissait que d'un citoyen comme un autre, certes pas humain, mais quand même. La peur, cet effet était un mal nécessaire pour protéger l'humanité, mais tout de même un fardeau qu'il aurait voulu ôter des épaules de celui qui était en train de traiter le corps sans vie. Personne ne s'était attendu à un tel assaut et en resserrant les rang pour assurer la sécurité de tout le monde, ceux qui étaient le plus lointain n'avaient pas d'autre choix que d'être livrés à eux même et à leur binôme ou trinôme. Thomas avait été l'un d'eux, et bien que l'homme à la flamberge rutilante ait été pendant un instant proche de lui au point de pouvoir lui parler, la seule chose qu'il avait pu souffler avait été une simple consigne de ne pas quitter ses supérieurs. En pleine nuit, combattant en hauteur par rapport au reste du troupeau en contrebas, le Paladin n'avait pas vu son allié se faire souffler par un pouvoir occulte, être rattrapé par un vampire et simplement assommé fermement avant d'être placé sur la monture d'un autre servant de la nuit et emporté. C'est au cri du cheval que Barachiel découvrait la vérité sur cet assaut qui tendait désormais à se résorber. Cette attaque surgie de nulle part alors que les troupes unies de trois Paladin franchissaient une ville calme et d'ordinaire paisible, c'était une embuscade organisée pour retirer des informations à un des éléments présent après avoir mis le gros des troupes sous pressions grâce aux ruelles. Sans perdre de temps le fougueux Paladin de Rubis s'était empressé de siffler son cheval avant de sauter du contrefort où il se battait pour atterrir sur la selle et tenter de récupérer, si ce n'était le chasseur, au moins une piste. Au triple galop, il avait éreinté son cheval jusqu'à trouver celui qui portait Thomas, mort au bord de la route, drainé de ses forces alors qu'une autre piste de fers au sol indiquait que le vampire avait poursuivit. la pluie n'avait pas aidé le paladin par la suite, mais il avait finit sa traque dans une petite ville, ou les traces s'appuyaient bien trop à côté d'une cave à charcuterie. Barachiel n'avait pas fait de quartier, mais il n'avait pas tellement eu besoin de dire à de Rosebourg et aux autres comment tout cela s'était déroulé pour le pauvre captif pour qu'ils comprennent son sort, se contentant d'appeler un véhicule depuis les régiments qui devaient être en train de se remettre des batailles des jours précédents sa traque. Concrètement, en ce-jour, le Paladin n'avait ni son armure ni son arme de prédilection, simplement une arme d'apparat en or et la tenue réglementaire. Son regard était quelque peu perdu dans le vide, se remémorant la libération et l'état du corps suspendu aux cordes, les marques de morsures, l'assortiments de drogues sur un plateau, l'odeur de mort masquée par les vapeurs embrumées d'absinthe. Aucun doute, la personne qui voulait des informations sur les gestes et intentions de l'Eglise les avait, et les quelques vampires qu'il avait exécuté après leur confession n'avaient eut qu'une chose à lui dire... Ils n'étaient même pas ceux qui avaient torturé Thomas, tout juste ceux qui étaient là pour tenter de tuer le "fou" qui se présenterait ici. Une force maléfique était à l'œuvre et si le Paladin de Rubis bouillait en cet instant, c'était d'avantage parce que s'il comprenait la symbolique de respecter les morts et l'image de bine traiter leurs défunt, il savait qu'en dehors de cela, les enterrements étaient simplement une perte sèche de temps. Lucie le sortit de sa fureur en faisant un premier hommage au soldat qu'était Thomas Chastain, desserrant les poings et reprenant une posture plus digne, malgré les traits quelques peu colériques qui allaient, en même temps qu'il prononçait ses propres mots pour Thomas, devenir de plus en plus chaleureux. -Si Dieu te rappelle à lui, nous pouvons être sûr que tu te montrera à la hauteur de son estime à ses côtés. Pour nous qui restons ici bas, nôtre combat se voit devenir plus difficile sans ta force, mais ta présence, elle, vivra à travers de chacun de nous, nous éclairant à travers chaque chemin obscur et tortueux, jusqu'au moment ou le Seigneur nous rappellera à lui nous aussi pour partager la félicité à tes côtés. Puisse le Seigneur nous donner la force d'affronter nos ennemis avec la bravoure dont tu a fait preuve. Barachiel était sur le point de rajouter un passage sur son incapacité de le protéger, de ne pas avoir pu arriver avant son trépas, mais il se retint au dernier instant. Cela aurait été vaint, et vaniteux, et honettement, n'avait aucun rapport avec ce pourquoi ils étaient là aujourd'hui. C'était à propos de Thomas Chastain, Chasseur de vingts ans, de Beauregard pouvait bien laisser ses angoisses personnelles et ses remords au placard pour une journée, pas vrai ? Sur l'invitation du préparateur mortuaire, l'homme nia d'un geste de la tête avant de se rapprocher du vampire et de tenter de lui poser une main sur l'épaule, chaleureuse cela vas de soit. -Vous devriez vous permettre une collation également, murmurait le Paladin avant de reprendre encore plus bas. Vous êtes en sécurité, prenez le temps de vous détendre si vous en avez besoin, la peur ne ferait que gâcher vôtre précieux talent. Si Jin confrontait son regard à celui du grand rouquin, alors il y trouverait probablement du respect et aucune forme de haine ou de colère à son encontre. L'approche avait surtout pour but d'apaiser la petite peur qui habitait le vampire tout en lui faisant comprendre qu'il n'avait pas besoin de se cacher. -Merci pour vôtre travail, lâchait de Beauregard à haute et intelligible voix. |
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Une sensation de vide émanait de la jeune femme d’albâtre. Je ne saurais pas trop l’expliquer, mais elle semblait presque de marbre. Je pouvais comprendre. Il n’était pas toujours aisé d’exprimer ouvertement ses émotions. Même lors d’un événement tragique comme la mort d’un proche. Quoique sa voix semblait trembler lorsqu’elle s’adressa à son corps sans vie.
« Oui. Ils sont venus ce matin, dès l’ouverture, pour présenter leurs hommages. Même s’ils ont choisi de ne pas le voir directement pour garder un dernier souvenir plus… vivant de lui. »
Je ne pouvais que comprendre. Je ne sais pas dans quel état je pourrais être si je voyais l’un de mes proches sans vie. Mon grand-père… D’un côté, je m’estimais heureux que son corps soit perdu dans une autre contrée.
Le second Chasseur se permit également une prière, qui eut un effet apaisant autant pour lui que pour moi. Il semblait bouillir d’une colère noire et ravageuse. Envers ma race, je suppose. J’aimerais tant lui dire que nous n’étions pas tous comme ça. Tout comme je savais que les Humains n’étaient pas tous des Chasseurs tueurs de vampires. Mais je n’allais pas détruire ma couverture. Même si je devais être si tendu que celle-ci ne devait plus vraiment tenir.
Le dernier à prendre la parole acceptait de boire un thé, quant à lui. Il avait l'air particulièrement innocent, même candide, puisqu'il était si jeune. Peut-être que ça n'était qu'une façade, puisque je ne devais pas oublier qu'ils étaient entraînés presque militairement à exterminer mon espèce. Cela me rendait presque triste, cette innocence gâchée.
Enfin, la demoiselle partit s’isoler, sans doute pour masquer plus encore ses émotions. Je comprenais, et je hochais simplement la tête sans chercher à plus communiquer avec elle. Le deuil coupait le faim et la soif, je ne le savais que trop bien, comme je fréquentais quotidiennement des personnes endeuillées.
Avant même d’avoir pu répondre au plus jeune d’entre eux que je reviendrais très rapidement avec du thé, le grand roux le plus âgé tenta de poser une main rassurante sur mon épaule. Et il réussit. Non pas que je ne supporte pas les contacts physiques, mais mes instincts de survie étaient en ébullition. Ce qui sortit de ses lèvres me rassura momentanément. Ou presque. Jusqu’à ce que je comprenne qu’il sous-entendait qu’il avait compris ma nature. Il ne devait pas faire partie de ceux qui tuaient sans distinction, visiblement. Je pouvais être rassuré au moins sur ce point. Je lançai tout de même discrètement à son oreille, comme pour le rassurer et m’innocenter d’avance :
« N’ayez crainte, même pour l’avenir. Je n’aime pas le sang. Ça m’écœure. »
Le comble pour un vampire, dans l’imaginaire commun. Mais nous n’en avions pas besoin pour survivre, c’était simplement un luxe. Comme un bon vin, je suppose. Sauf que je préfère de loin un bon vin que ce liquide vermeil nauséabond. Très peu de sangs étaient à mon goût. Et autant dire que ça ne me manquait pas.
« Je reviens très vite avec du thé. J’ai quelques finitions à effectuer encore, puis la cérémonie pourra commencer. »
Il ne me fallut que dix minutes pour revenir avec un thé assez doux et relaxant que je servais souvent aux personnes les plus troublées par de tragiques événements. Il devait avoir de légères propriétés apaisantes. J’avais même préparé une tasse à Celui qui savait à propos de ma nature, dans le doute. Il ne m’avait pas spécialement dit non. Alors je l’avais pris pour un oui.
« Oui. Ils sont venus ce matin, dès l’ouverture, pour présenter leurs hommages. Même s’ils ont choisi de ne pas le voir directement pour garder un dernier souvenir plus… vivant de lui. »
Je ne pouvais que comprendre. Je ne sais pas dans quel état je pourrais être si je voyais l’un de mes proches sans vie. Mon grand-père… D’un côté, je m’estimais heureux que son corps soit perdu dans une autre contrée.
Le second Chasseur se permit également une prière, qui eut un effet apaisant autant pour lui que pour moi. Il semblait bouillir d’une colère noire et ravageuse. Envers ma race, je suppose. J’aimerais tant lui dire que nous n’étions pas tous comme ça. Tout comme je savais que les Humains n’étaient pas tous des Chasseurs tueurs de vampires. Mais je n’allais pas détruire ma couverture. Même si je devais être si tendu que celle-ci ne devait plus vraiment tenir.
Le dernier à prendre la parole acceptait de boire un thé, quant à lui. Il avait l'air particulièrement innocent, même candide, puisqu'il était si jeune. Peut-être que ça n'était qu'une façade, puisque je ne devais pas oublier qu'ils étaient entraînés presque militairement à exterminer mon espèce. Cela me rendait presque triste, cette innocence gâchée.
Enfin, la demoiselle partit s’isoler, sans doute pour masquer plus encore ses émotions. Je comprenais, et je hochais simplement la tête sans chercher à plus communiquer avec elle. Le deuil coupait le faim et la soif, je ne le savais que trop bien, comme je fréquentais quotidiennement des personnes endeuillées.
Avant même d’avoir pu répondre au plus jeune d’entre eux que je reviendrais très rapidement avec du thé, le grand roux le plus âgé tenta de poser une main rassurante sur mon épaule. Et il réussit. Non pas que je ne supporte pas les contacts physiques, mais mes instincts de survie étaient en ébullition. Ce qui sortit de ses lèvres me rassura momentanément. Ou presque. Jusqu’à ce que je comprenne qu’il sous-entendait qu’il avait compris ma nature. Il ne devait pas faire partie de ceux qui tuaient sans distinction, visiblement. Je pouvais être rassuré au moins sur ce point. Je lançai tout de même discrètement à son oreille, comme pour le rassurer et m’innocenter d’avance :
« N’ayez crainte, même pour l’avenir. Je n’aime pas le sang. Ça m’écœure. »
Le comble pour un vampire, dans l’imaginaire commun. Mais nous n’en avions pas besoin pour survivre, c’était simplement un luxe. Comme un bon vin, je suppose. Sauf que je préfère de loin un bon vin que ce liquide vermeil nauséabond. Très peu de sangs étaient à mon goût. Et autant dire que ça ne me manquait pas.
« Je reviens très vite avec du thé. J’ai quelques finitions à effectuer encore, puis la cérémonie pourra commencer. »
Il ne me fallut que dix minutes pour revenir avec un thé assez doux et relaxant que je servais souvent aux personnes les plus troublées par de tragiques événements. Il devait avoir de légères propriétés apaisantes. J’avais même préparé une tasse à Celui qui savait à propos de ma nature, dans le doute. Il ne m’avait pas spécialement dit non. Alors je l’avais pris pour un oui.
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The black sheep mistaken for a wolf
Dors mon ange
Dans l'éternelle candeur
Le ciel est ta demeure
Vole mon ange
La vie est plus douce ailleurs
Dans l'éternelle candeur
Le ciel est ta demeure
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La vie est plus douce ailleurs
Morgue
Inhumation
Chasseurs
Les autres faisaient bien ce qu'ils voulaient dans cette morgue. C'était pour le moment trop difficile pour elle encore d'avaler quelque chose. C'était avec la gorge nouée et l'estomac noué qu'elle s'était retrouvée dans ce hall de morgue à ressasser les choses à l'infinie. Elle regrettait pour une fois l'absence de Roland qui malgré son côté agaçant était également remotivant et très agréable. Et puis il y avait aussi Marcus qui lui était là aussi, mais était resté à distance de toutes ces émotions, beaucoup trop fier pour montrer ses réelles émotions envers ceux qui étaient présents. Pourtant, à l'abri des regards, auprès de Lucie qui était sa supérieure et amante, il avait du mal à contenir son empathie pour elle. Il la prit dans ses bras pour la rassurer et essayer de faire passer ce chagrin qu'elle ne montrait pas. Aucune larme ne s'échappait de sous cette dentelle noire qui couvrait son fin visage, aucun spasme de tristesse ne s'exprimaient, elle était juste là, les bras ballant comme une poupée de chiffon avant d'accepter enfin d'être prise dans les bras, serrant son vice-capitaine dans les bras.
Sa voix restait tremblante, seul indicatif de son état actuel. Même si elle avait appris à ravaler ses émotions, elle ne pouvait rester de marbre face à ce carnage là. Elle se souvint de son arrivée chez les chasseurs entre la vie et la mort après avoir été agressée par un vampire. Ce genre d'événements marquait les esprits, et ce souvenir ainsi que l'image de ce jeune homme partit trop tôt la confortait dans l'idée qu'elle devait protéger les gens de ces vampires dissidents. Après quelques instants passé à parler et à marmonner en compagnie de l'être aimé, elle finit par revenir avec lui qui l'accompagnait et qui salua avec politesse les deux paladins qui accompagnaient la demoiselle. Elle revint d'ailleurs pile au moment où cela parlait vampire et thé, drôle de mélange mais soit. Elle observa le fameux vampire, dont elle s'était doutée de la nature au vu de ses réactions en leur présence, avant de s'exprimer à son tour.
Elle comprenait qu'avoir 4 chasseurs autour d'elle était peut être effrayant, surtout dans leur apparat militaire créé pour ce genre d'événements, avec leurs armes, leurs chevrons représentant leur grade et leur haut-fait et leur foulard représentatif de leur rang. Elle attendait donc que le thanatopracteur revienne, regardant ses confrères s'étant un peu collée à Marcus pour sentir une présence rassurante auprès d'elle.
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Privé
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